Luxation de l’épaule : Une nouvelle technique, mini-invasive, est désormais pratiquée à la Polyclinique du Parc Rambot (Aix-en-Provence).
Les patients jeunes et sportifs sont parmi les plus sensibles à l’instabilité ou à la luxation de l’épaule. Pour y remédier, la butée (ou « Latarjet ») d’épaule par arthroscopie est désormais pratiquée à la Polyclinique du Parc Rambot. Une méthode encore rare en France (une trentaine de chirurgiens seulement y sont aguerris) que le Docteur Philippe Moreel - chirurgien orthopédique spécialisé en membres supérieurs, membre du Centre Epaule Main de Provence (CEMP) - est le seul à pratiquer dans les Bouches-du-Rhône.
« Je suis convaincu que cette opération mini-invasive constitue l’avenir pour les sujets atteints d’une instabilité de l’épaule », témoigne Philippe Moreel. En tant que chirurgien orthopédiste, intervenant à la Polyclinique du Parc Rambot depuis 2009, il a croisé de nombreux patients confrontés à une instabilité de l’épaule. « Ce sont souvent des jeunes qui pratiquent des sports avec un armé du bras comme le handball et le volley ou des sports de contact du type rugby ou judo ou bien des chutes à ski. L’épaule est l’articulation la plus mobile du corps mais aussi la plus instable. Ils souffrent soit de luxations répétitives soit de phénomènes de déboitement soit de douleurs à l’armé du bras ». En cause ? Des lésions des élément stabilisateurs ligamentaires et osseux de l’épaule.
Désormais, cette pathologie peut être traitée, à la Polyclinique du Parc Rambot, par une opération sous arthroscopie qui associe deux techniques jusque-là dissociées : la technique de la butée (ou Latarjet*) et la echnique de Bankart*, ce qui constitue un progrès considérable. Pratiquée depuis une soixantaine d’années, la butée - mise en place d’un bloc osseux en avant de l’épaule pour la consolider - nécessitait jusque-là une chirurgie à ciel ouvert avec une incision d'environ 6 cm sur l'avant de l'épaule.
Pour Claire Ravier, Directeur Général de la Polyclinique du Parc Rambot, « l’établissement a accepté de financer ces nouveaux équipements nécessaires à ce traitement car nous sommes favorables au développement de la chirurgie mini-invasive qui présente moins de risque pour le patient, et surtout une meilleure récupération ».